Amqui, là où l'on s'amuse
Présentation
Principal centre de services de la Vallée de La Matapédia, on retrouve à Amqui le centre hospitalier régional, un CLSC, plusieurs bureaux gouvernementaux, une partie du centre administratif du centre de services scolaire des Monts-et-Marées, deux écoles primaires, une école secondaire moderne, un centre de formation professionnel Matanie-Vallée et foresterie, un centre d’études collégiales ainsi qu’un centre collégial de transfert technologique : le SEREX. L’Université du Québec à Rimouski dessert également Amqui sur place.
De plus, Amqui s’est dotée, au fil des ans, des services nécessaires aux besoins de sa population, ce qui en fait un endroit idéal pour y vivre. Ainsi, en plus des services de base tels le greffe et la trésorerie, la ville compte les services du développement économique, des travaux publics, de l’urbanisme, des loisirs et de la protection contre les incendies qui, depuis le 1er janvier 2000 est gérée régionalement.
La ville possède des infrastructures modernes de sports, de culture et de loisirs communautaires. Dans le même édifice, on retrouve l’administration, une piscine intérieure, un curling et une salle communautaire pouvant accueillir 500 personnes et offrant une vingtaine de salles de réunion. Deux patinoires, dont une intérieure et une extérieure, une bibliothèque, des terrains de balle et de tennis, une piste cyclable et beaucoup d’autres sites et équipements sont offerts à la population.
Les nombreux commerces, entreprises de services et organismes communautaires contribuent de façon importante à la qualité de vie que l’on trouve à Amqui. Étant un pôle commercial important, l’achat local est également une préoccupation de premier plan pour la Ville.
Histoire
Cette jolie localité est implantée dans la Vallée de La Matapédia, dans un décor où domine largement la verdure. Au carrefour des rivières Humqui et Matapédia, Amqui est située sur les bords de la rivière Matapédia, entre Val-Brillant et Lac-au-Saumon, le long de la route 132. Le mot micmac amqui, également relevé sous les graphies humqui, ankwi, unkoui, a pour significations : là où l’on s’amuse, où l’on joue; lieu d’amusement et de plaisir. Le jeu dont il est question pourrait se rapporter au tourbillonnement de l’eau, mais il semble qu’une seule source accrédite cette explication. Il faut plutôt y voir le signe concret de rassemblements joyeux d’Amérindiens jadis. La présence amérindienne s’est d’ailleurs maintenue dans ce territoire jusqu’au début du XXe siècle. Le père Joseph-Étienne Guinard trouve cependant fantaisiste la traduction lieu d’amusement et de plaisir et préfère le sens de camarade ou beau-frère. Le père Pacifique, spécialiste de la langue micmaque, propose quant à lui l’explication, moitié mûr, tirée du rapprochement avec le mot micmac amgoig, hypothèse qui n’a cependant recueilli que fort peu d’appuis jusqu’ici.
Créée en 1907, par suite de son détachement de la municipalité de paroisse homonyme, la municipalité du village de Saint-Benoît-Joseph-Labre avait tiré sa dénomination de celle de la mission établie en 1881 et canoniquement érigée en paroisse en 1889. Le patron titulaire est un saint mystique français, pèlerin mendiant qui vécut de 1748 à 1783. Le motif d’attribution repose sur le fait que saint Benoît-Joseph Labre a été canonisé par Léon XIII en 1881, année de la fondation de la paroisse. Né à Amettes, en Artois, et mort à Rome, il a vagabondé dans toute l’Europe, vivant dans une extrême pauvreté et négligeant les soins corporels les plus élémentaires. Il mourra à 35 ans dans l’arrière-boutique d’un boucher. Devenue municipalité du village d’Amqui en 1948, cette entité administrative obtiendra le statut de ville en 1961. À noter que le bureau de poste de l’endroit portait déjà le nom d’Amqui depuis 1879. Le territoire amquien a connu une expansion significative à l’occasion de la fusion intervenue en janvier 1991 entre Amqui et la municipalité de la paroisse de Saint-Benoît-Joseph-Labre, créée officiellement en 1890, pour former la nouvelle ville d’Amqui. Ce regroupement fait d’Amqui l’un des centres commerciaux et agricoles les plus importants de la région de l’Est-du-Québec.
Source : Commission de toponymie du Québec
Logo et armoiries
Armoiries
Les armoiries de la ville d’Amqui représentent non seulement son image visuelle officielle solennelle, mais aussi sa devise. Réalisées par le Collège canadien des armoiries en 1955, celles-ci s’inspirent, elles aussi de la forêt et de la situation géographique de la Ville.
« De gueules à sapin d’or, sur le tout une rivière courante en bande d’argent; à un chef d’or, chargé d’un dextrochère de sable, accosté de deux croix fleurdelisées du premier. »
Ornements extérieurs
« L’écu soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuilles de même, tigées et boutonnées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d’or, chargé de la devise en lettres romaines. »
En lisant la signification des armoiries, il ne faut pas oublier que l’on se situe il y a plus de quarante ans et que la situation économique et sociale d’Amqui était différente à l’époque.
- De gueules : couleur rouge en héraldique. Le gueules symbolise la charité, la justice;
- à un sapin : industrie principale d’Amqui, le bois;
- d’or : premier métal employé en héraldique. L’or est le rayonnement, au milieu duquel, autrefois, les artistes représentaient les saints et les héros. L’or signifie éclat, justice, foi, force et constance;
- une rivière : situation géographique d’Amqui aux bords de la rivière Humqui;
- en bande : position de la rivière dans l’écu;
- d’argent : deuxième métal employé en héraldique. Il symbolise la pureté;
- un chef : le chef est la partie supérieur de l’écu;
- d’un dextrochère : le dextrochère est placé dans les armoiries d’Amqui en mémoire du patron de la paroisse, Saint-Benoît-Joseph-Labre, confesseur. Celui-ci fut remarquable par le mépris de lui-même et par la pratique volontaire d’une extrême pauvreté.
- de sable : couleur noire en héraldique. Le sable symbolise la simplicité honorable.
- deux croix fleurdelisées : les croix fleurdelisées rappellent les premiers pionniers canadiens français catholiques de la région d’Amqui et les fondateurs de la première paroisse.
- du premier : c’est-à-dire du premier émail cité dans cette explication, soit le gueules (rouge);
- de sinople : un autre des émaux héraldiques de couleur verte.
Armoiries
Les armoiries de la ville d’Amqui représentent non seulement son image visuelle officielle solennelle, mais aussi sa devise. Réalisées par le Collège canadien des armoiries en 1955, celles-ci s’inspirent, elles aussi de la forêt et de la situation géographique de la Ville.
« De gueules à sapin d’or, sur le tout une rivière courante en bande d’argent; à un chef d’or, chargé d’un dextrochère de sable, accosté de deux croix fleurdelisées du premier. »
Ornements extérieurs
« L’écu soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuilles de même, tigées et boutonnées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d’or, chargé de la devise en lettres romaines. »
En lisant la signification des armoiries, il ne faut pas oublier que l’on se situe il y a plus de quarante ans et que la situation économique et sociale d’Amqui était différente à l’époque.
- De gueules : couleur rouge en héraldique. Le gueules symbolise la charité, la justice;
- à un sapin : industrie principale d’Amqui, le bois;
- d’or : premier métal employé en héraldique. L’or est le rayonnement, au milieu duquel, autrefois, les artistes représentaient les saints et les héros. L’or signifie éclat, justice, foi, force et constance;
- une rivière : situation géographique d’Amqui aux bords de la rivière Humqui;
- en bande : position de la rivière dans l’écu;
- d’argent : deuxième métal employé en héraldique. Il symbolise la pureté;
- un chef : le chef est la partie supérieur de l’écu;
- d’un dextrochère : le dextrochère est placé dans les armoiries d’Amqui en mémoire du patron de la paroisse, Saint-Benoît-Joseph-Labre, confesseur. Celui-ci fut remarquable par le mépris de lui-même et par la pratique volontaire d’une extrême pauvreté.
- de sable : couleur noire en héraldique. Le sable symbolise la simplicité honorable.
- deux croix fleurdelisées : les croix fleurdelisées rappellent les premiers pionniers canadiens français catholiques de la région d’Amqui et les fondateurs de la première paroisse.
- du premier : c’est-à-dire du premier émail cité dans cette explication, soit le gueules (rouge);
- de sinople : un autre des émaux héraldiques de couleur verte.